En janvier dernier, je me suis fait poser un implant. Mais non, pas un piercing voyons, un implant contraceptif ! Et oui, il n’y a pas que la pilule dans la vie. Pourquoi, comment, je vous dis tout !
L’implant, avantages et inconvénients
En matière de contraception, j’ai essayé pas mal de trucs pour trouver une solution qui me convienne vraiment. J’ai commencé avec la pilule au lycée, prescrite par mon gynéco. Puis, à la fac, j’avais de plus en plus d’oubli de pilule et j’ai donc décidé de choisir un contraceptif moins contraignant et j’ai opté pour l’anneau contraceptif. On le met juste après les règles, on le retire 3 semaines plus tard et on en met un nouveau. Plus besoin d’avoir sa plaquette de pilules dans son sac ! Mais j’oubliais encore trop souvent de le changer (oui je suis un peu tête en l’air !)…
Je me suis renseignée sur les différents moyens existants sur internet. C’est comme ça que j’ai découvert l’implant. Comme ma gynéco de l’époque ne voulait pas en entendre parler, je suis aller chez une autre médecin qui a accepté de me le faire.
Alors dit comme ça, ça a l’air simple. Et c’est même remboursé par la Secu ! Sauf que l’implant a un ENORME inconvénient : vous risquez d’avoir vos règles tout le temps. En effet, un tiers des utilisatrices ont leurs règles en continu suite à la pose de l’implant. Heureusement, un tiers continue à avoir ses règles normalement et un tiers n’ont plus du tout de règles. Ça fait comme une (mal)chance sur 3 d’avoir ses règles en permanence. Youpi !
Le SPM, mon ami pour la vie
Ce qui m’a convaincu de prendre ce risque, c’est mon syndrome prémenstruel (SPM pour les intimes). Comme beaucoup de femmes, je subis des dérèglements hormonaux juste avant mes règles (cette période entre l’ovulation et les menstruations s’appelle « phase lutéale », un joli nom pour une vraie saloperie). Chez moi, ce trouble est assez violent : saute d’humeur, baisse de la libido, irritabilité, hypersensibilité… La totale ! Autant vous dire que mon copain est ravi de vivre avec une fille insupportable 10 jours par mois.
Selon certaines théories sur internet, je rejetterais inconsciemment le mâle qui ne me féconde pas. Un comble pour moi qui ne veut même pas d’enfant ! Mon médecin a même suspecté une dysphorie ce qui est ni plus ni moins qu’un état dépressif. J’ai vraiment eu de la chance de tomber sur une gynéco ouverte et compréhensive. Nos mères, sœurs, copines, tout le monde ne dit depuis nos 12 ans qu’être de mauvaise humeur pendant les menstruations, c’est normal. Et bien non, ce n’est PAS normal. Mon SPM affectait énormément ma vie de couple. Seule solution, stopper les règles en espérant éliminer le problème à la source. J’ai pesé le pour et le contre, et j’ai décidé de franchir le cap.
Image Choisir Sa Contraception
L’implant, 5 mois après
Je me suis fait poser mon implant le 10 janvier. Grâce à l’anesthésie locale je n’ai pas eu mal du tout et je n’ai quasiment rien senti lorsqu’elle l’a posé. Elle a pratiqué une petite incision et l’implant (qui fait environ la taille d’une alumette) est ensuite inséré sous la peau avec un appareil à usage unique. J’ai toujours la marque sur mon bras et on le sent au toucher. Ça me rassure, je sais qu’il est toujours là. Mon médecin m’a donné une carte indiquant que j’ai un implant et à quel bras, à mettre dans mon sac au cas où les secours auraient besoin de le savoir.
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La pose s’est donc très bien passée mais dans les mois qui ont suivi, c’était la fête du slip dans ma culotte ! J’avais mes règles n’importe quand, parfois seulement 2 jours, parfois 10 jours d’affilé. Je n’avais plus de douleurs, ce qui est plutôt cool, mais plus de « signal d’alarme » non plus ! J’ai eu pas mal de petits accidents. Ma gynéco m’avait prévenu que ça pouvait prendre plusieurs mois pour se stabiliser, j’ai donc « serré les fesses » comme elle dit. Au pire, l’implant se retire très facilement et on peut reprendre un autre contraceptif après.
6 mois plus tard, mes règles ont quasiment disparu mais mon SPM, lui, est toujours là. Pire, il se manifeste même quand je n’ai pas mes règles. À l’heure actuelle, deux solutions s’offrent à moi : continuer à serrer les fesses ou retirer l’implant et tenter autre chose. Je n’ai pas dit mon dernier mot, ce n’est pas mes hormones qui vont faire la loi !
Si comme moi vous voulez un contraceptif que vous ne risquez pas d’oublier et/ou que vous voulez supprimer vos règles, l’implant est peut-être la solution. Parlez-en avec votre gynéco !
Cindy Manu
Passionnée par le monde des mots et avide de découvertes, je m'appelle Maria Alejandra. En tant que rédactrice au sein de ce magazine féminin, je suis constamment en quête d'informations captivantes à partager avec notre précieuse communauté.
Ma curiosité insatiable m'entraîne à explorer les recoins les plus variés d'Internet, où je dévore avec enthousiasme tout ce que je peux trouver. C'est avec une joie débordante que je m'engage à vous transmettre les trésors de connaissances que je découvre, en particulier dans le domaine des animaux.
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